Kathleen De Lanoo

3 janvier 2022

Responsable de la conformité, de la gestion des risques et des conseils juridiques et fiscaux, Kathleen De Lanoo est une juriste dont la carrière est clairement axée sur la conformité, qui l’a conduite entre autres chez Puilaetco et à la Banque de Luxembourg. Elle enseigne cette matière et préside le jury d’examen de Febelfin. Depuis août 2021, elle est membre du comité de direction de Dierickx Leys Private Bank et prépare, avec Marleen Dierickx, une transition fluide vers son nouveau rôle.

Comment êtes-vous arrivée chez Dierickx Leys Private Bank ?
« Un chasseur de têtes m’a trouvée. Je briguais depuis longtemps un rôle de direction. Mais je n’avais pas encore trouvé le bon poste. J’ai eu immédiatement le déclic. Au début, c’était surtout une saine curiosité, mais après le troisième entretien (en pleine période de coronavirus), j’en étais sûre : je voulais vraiment le poste. Ce qui m’a le plus intéressé, ce sont les ’valeurs’ (grande attention pour les personnes, respect, intégrité) qui font partie intégrante de l’entreprise. » 

Depuis août 2021, elle travaille avec Marleen Dierickx pour faciliter au maximum la transition. Elle a appris à connaître les autres membres du conseil au cours des réunions régulières. « Il y a un bon esprit d’équipe, nous nous complétons. Les discussions sont parfois animées, mais cela ne pose pas de problèmes, car tout est fait de manière respectueuse. »

La conformité est le fil conducteur de votre carrière. Qu’est-ce qui vous passionne dans ce domaine ?
« J’ai d’abord été avocate. Puis, je me suis tournée vers le secteur financier. Lorsque j’ai été affectée à
la conformité dans une banque privée, j’ai soudain compris ce que je cherchais sans le savoir. J’ai vraiment trouvé ma place dans le domaine de la conformité, un domaine plus vaste avec plus d’innovation et aussi plus d’interaction que d’autres fonctions. J’ai donc continué à me former et j’ai gravi les échelons. Je suis devenue consultante et, alors que j’étais impatiente de passer à l’étape suivante, le chasseur de têtes m’a appelée. »

Que fait essentiellement une professionnelle de la conformité ?
« Veiller à ce que les consignes soient appliquées. Conseiller, mais en même temps vérifier en même que les règles sont respectées. Les règlementations sont nombreuses. Je m’occupe principalement des règlementations européennes. Elles changent régulièrement et sont constamment complétées. Je dois rester informée, mais aussi digitaliser un maximum pour travailler le plus efficacement possible. Des changements à venir auront certainement un grand impact. Les nouvelles directives anti-blanchiment, les règlementations sur les investissements durables et Mifid, par exemple. » 

Outre la conformité, vous avez d’autres compétences.
« Tout à fait. Je me réjouis également de constituer une équipe distincte de gestion des risques. Quant à ma troisième compétence, je reviens avec plaisir à la source où tout a commencé dans ma carrière, avec les avocats et les fiscalistes. Le droit était mon premier amour (rires). »

Comment allez-vous évaluer votre succès dans cette nouvelle fonction ?
« C’est simple : trois départements doivent fonctionner efficacement avec des employés épanouis, ayant suffisamment confiance en eux pour faire leur travail de manière autonome. Des personnes que je ne dois pas prendre par la main, mais qui savent elles-mêmes quand elles doivent venir me parler. La microgestion, ce n’est pas vraiment mon truc (rires). »

Vous serez la seule femme du comité de direction. Il y avait auparavant quatre femmes au conseil d’administration et il y en aura même à partir de 2022. Est-ce que cela a un sens pour vous ou est-ce que l’inclusivité m/f/x n’est pas pertinente ?
« Le plus important est d’avoir la bonne personne au bon poste. Malheureusement, ce n’est pas le cas
partout. Les femmes ont toujours été bien représentées chez Dierickx Leys. L’inclusivité m/f/x n’est pas un problème ici. Mais je suis certaine que cette bonne représentation féminine a contribué à faire de la banque ce qu’elle est aujourd’hui, notamment grâce à l’attention pour les valeurs humaines. »

Voir plus loin, c’est rentable. Selon vous, quelle sera la grande force de la banque à l’avenir ?
« La même qu’aujourd’hui. La simplicité de la stratégie d’investissement, sans produits complexes, la transparence pour le client. Cela m’a marqué dès les premiers entretiens. Les gens cherchent un bon produit présenté de manière compréhensible. Même les jeunes générations, je le remarque même dans notre famille La force de la banque réside également dans son approche personnelle et l’attention portée aux personnes. Et un soutien digital suffisant pour cette approche personnelle. »

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