Marleen Dierickx et le président Herman Hendrickx démissionnent du comité de direction

4 octobre 2021

Dierickx Leys Private Bank continue d’évoluer, c’est certain. Fin 2021, deux visages familiers quitteront le comité de direction : Herman Hendrickx (président) et Marleen Dierickx (membre du comité de direction). L’un après une carrière de 40 ans, l’autre après 36 ans. C’est le moment de revenir sur le passé et de se projeter vers l’avenir. Le fil rouge de leur histoire ? Innovation et continuité, mais dans un bel équilibre. 

Herman Hendrickx aura 64 ans en novembre 2021 et Marleen Dierickx en aura 60 en 2022.

En décembre 2021, il sera temps pour eux de quitter le département opérationnel et de laisser leur place à d’autres au sein du comité de direction. Ils se préparent à cette étape depuis 2020. Mais ils ne quittent pas complètement le navire. Nous les laissons vous expliquer en détail comment se déroulera cette transition. 

Fin 2021, vous démissionnerez du comité de direction. Pourquoi cette étape ?
Herman Hendrickx : « Parce qu’après une carrière de 40 ans dans le secteur bancaire, c’est le moment de passer les rênes à d’autres personnes, plus jeunes, et d’assurer ainsi la continuité de la banque par l’innovation ». Il y a 40 ans, après des études en sciences économiques appliquées, une année d’enseignement et mon service militaire, j’ai commencé à travailler en juin 1981 comme stagiaire dans la société de bourse de l’époque, Wilfried Dierickx. Comme tout nouvel employé (7 environ à l’époque), j’ai commencé au bas de l’échelle avec la liquidation, l’échange physique de titres contre des espèces. La polyvalence était à la fois une exigence et un avantage, car on apprenait le métier sur
le tas et on maîtrisait ainsi tous les aspects du travail.

En 1988, je suis devenu associé de la société et j’ai pu acquérir 10% des actions. À ce titre, j’ai dû obtenir le titre d’agent de change. En 1996, après la fusion avec la société de bourse Verbeeck et Leys et le retrait de Wilfried Dierickx de la gestion quotidienne, je suis devenu président du comité de direction et, avec Monique Leys, administrateur délégué de la société de bourse Dierickx Leys S.A.

La fonction de président a évolué au fil des ans et comprend maintenant surtout des compétences en matière d’informatique, de comptabilité financière et de titres, de secrétariat et de surveillance de tous les aspects opérationnels.

C’est justement grâce à l’ouverture à l’innovation que nous avons pu assurer cette continuité depuis 1901. »

Marleen Dierickx : « Il y a trente-cinq ans, j’ai commencé comme ’coursier’ des titres encore en papier de l’époque vers et depuis la bourse. Un début au bas de l’échelle, tout comme Herman. Je suis ensuite passée par presque tous les départements et je suis arrivée aux RH. En 1995, je suis devenue membre du comité de direction, j’ai commencé à diriger l’agence de Mortsel et j’ai aussi assumé d’autres responsabilités. C’était une carrière d’apprentissage continu, d’adaptation constante, de rencontre de nouvelles personnes, d’évolution permanente.

En résumé : c’est un travail tout à fait passionnant, mais aussi difficile, qui est en plus étroitement lié à ma vie familiale. Maintenant que mon mari limite ses activités, j’ai décidé de faire pareil. »

Quelle est la clé de la continuité de Dierickx Leys Private Bank, 120 ans plus tard ?
Herman : « Nos valeurs constituent un pilier constant pour la continuité : équilibrer les intérêts de nos clients, de nos employés et de nos actionnaires. Grâce à un bon équilibre entre ces parties prenantes, nous voulons et pouvons établir une relation à long terme avec elles. Nous n’avons jamais prôné le profit pour le profit, ou la croissance pour la croissance. La valeur ajoutée que nous apportons à nos clients et à nos employés va au-delà de cela. »

Marleen : « L’équilibre entre la continuité et l’innovation a toujours été une priorité pour nous. Nous avons toujours mis en œuvre cette innovation progressivement. Même dans notre politique du personnel. Il est indispensable d’attirer de nouvelles personnes pour des activités en pleine croissance, mais nous aimons aussi entretenir des relations à long terme avec nos employés. Tout comme avec nos clients. Notre slogan est : voir plus loin, c’est rentable.

C’est pourquoi nous préparons minutieusement notre départ. De cette façon, nous pouvons intégrer correctement les nouveaux arrivants dans les tâches, notre mode de travail et notre culture. Ils ont été sélectionnés sur la base de leur savoir-faire et de leurs compétences, mais aussi de leurs normes, de leurs valeurs et de leur attitude positive.

Il est surtout important que la culture, l’ADN de notre banque soit préservé. »

Comment contribuerez-vous à assurer cette continuité ?
Herman : « Nous resterons actifs au sein du conseil d’administration et des différents sous-comités. Nous resterons ainsi impliqués dans la banque, même si nous n’aurons plus un rôle exécutif, mais un rôle stratégique et consultatif. Nous contribuerons donc encore à définir la stratégie, mais pas comme une belle-mère envahissante (rires). Nous ne nous imposerons pas. Mais si nous pouvons aider, nous serons là. »

Marleen : « Je pourrai moi-même mieux assumer mon rôle de directrice générale de la Fondation Dierickx Van den Broeck et ainsi mieux représenter la vision de l’actionnaire principal. Au sein du conseil d’administration, je veux continuer à apporter ma contribution, notamment dans les domaines des RH et de la conformité. »

Jusqu’à récemment, il y avait quatre femmes au conseil d’administration. Cela a même été mentionné sur Radio 1. Est-ce que ce sera toujours le cas ?
Marleen : « Beaucoup de femmes ont toujours travaillé pour nous depuis longtemps, environ la moitié de tout le personnel, y compris aux postes de direction. 

C’est exceptionnel dans le secteur bancaire, un secteur typiquement masculin. C’est aussi pour cela que notre banque est ce qu’elle est. Il reste encore une femme, Kathleen De Lanoo, dans le nouveau comité de direction. Mais nous restons bien représentées au sein du conseil d’administration avec actuellement cinq femmes, et Monique Leys comme présidente.

La diversité reste l’une de nos valeurs fondamentales et est donc intégrée dans toute l’organisation. »

Qu’est-ce qui va changer concrètement dans le comité de direction ?
Herman : « À partir de janvier 2022, Filip Decruyenaere, qui travaille chez nous depuis quatre ans et qui est administrateur exécutif, deviendra président du comité de direction. Marleen Dierickx sera remplacée par Kathleen De Lanoo. En octobre 2021, Luc Van den Broeck assumera également mes compétences en dehors de la présidence. »

Marleen : « Cette réorganisation nous a permis de mieux répartir les compétences qui étaient plutôt
éparpillées : Kathleen De Lanoo sera responsable de la conformité, de la gestion des risques et des conseils fiscaux et juridiques. Luc Van den Broeck sera chargé de l’administration financière, de l’informatique et des ressources humaines. Inge Sinnaeve assumera ma fonction de compliance officer.

Tous les membres du comité de direction peuvent compter sur notre soutien. Non seulement les nouveaux membres, mais aussi les membres permanents, comme Sven Sterckx, qui a gagné ses galons dans la banque pendant 30 ans. Ils dirigeront la banque avec brio ! »

Revenons sur votre carrière. Quel a été le plus beau moment et quel a été le plus difficile ?
Marleen : « Nous avons connu de nombreux beaux moments. Je pense à l’hommage rendu à mes parents lors de leur départ à la retraite en 1996, à la célébration de notre 100e anniversaire au Bourla (2001), à la fusion avec Verbeeck & Leys et Beursvennootschap Lawaisse ... J’ai parfois mal vécu le départ de collaborateurs, l’équipe a toujours été assez soudée. Le décès de mes parents bien sûr aussi. Cela a également été difficile sur le plan professionnel, car ils m’ont toujours soutenue. »

Herman : « Il est impossible de choisir le meilleur moment. En fait, toute l’évolution de notre entreprise au cours de ces 40 années a été la plus belle chose pour moi. Et, bien sûr, pouvoir constater les réussites des clients et des employés, devenir président ... D’autre part, il y a aussi eu des moments difficiles, la crise bancaire bien sûr, les « crashs ».

Le décès et de grands malheurs des employés ont également été difficiles. Et comme l’a dit Marleen :
le départ de collaborateurs. On se pose toujours des questions. Cependant, certaines ambitions dépassent le cadre de votre entreprise. Par ailleurs, nous avons parfois été confrontés à des discussions et des décisions difficiles inévitables, alors qu’elles ont un impact sur la personne en question. Il peut s’agir d’un licenciement, de la fermeture d’une filiale ... »

Comment voyez-vous Dierickx Leys Private Bank évoluer à l’avenir ?
Herman : « Voulons-nous poursuivre notre croissance ? Oui, bien sûr. Il faut grandir afin d’atteindre l’ampleur nécessaire et d’assurer la stabilité. Mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas une croissance pour le plaisir de la croissance. Et une croissance organique n’est pas si facile. Nous continuons donc à chercher des occasions. Nous ferons peut-être d’autres acquisitions, même si le nombre de (plus) petites sociétés cotées ne cesse de diminuer. Et oui, nous sommes un peu exigeants aussi (rires).
Nous visons une croissance contrôlée, réfléchie et qualitative. »

Marleen : « À l’avenir, nous serons toujours une entreprise familiale indépendante, cela restera une constante. Même si d’autres entreprises plus importantes aussi s’intéressent parfois à nous. Nous pouvons en discuter. Mais nous tenons à garder notre propre cap. Nous pouvons le gérer nous-mêmes. L’établissement de contacts personnels et de relations de confiance sera toujours, et restera, la spécificité de Dierickx Leys Private Bank. »

Que vous réserve l’avenir à titre personnel ? Que ferez-vous de tout ce temps libre ?
Herman : « Honnêtement, je ne sais pas encore très bien. Je suis assez sportif, je joue au tennis, au padel et au volley-ball, et j’aime nager. Bien sûr, il y a mes enfants et mes petits-enfants. Je lis aussi beaucoup. Je ferai toujours partie du conseil d’administration. Et j’envisage de faire du bénévolat. Mais pour être honnête, j’ai un peu peur d’avoir autant de temps libre. Il faudra du temps pour m’y habituer. »

Marleen : « Je ne suis pas très sportive et je n’ai pas de petits-enfants, mais j’ai un fils aîné handicapé qui reste dans une maison de soins pendant la semaine. J’aimerais faire de longues promenades à pied ou à vélo avec lui. Cela me fera du bien aussi. Par ailleurs, beaucoup de membres de ma famille et d’amis vivent à l’étranger. J’en profiterai pour leur rendre de longues visites. Si le coronavirus le permet, bien sûr. »

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