La vision à long terme de Filip Decruyenaere, le nouveau PDG

3 janvier 2022

Le 1er janvier 2022, Filip Decruyenaere succèdera à Herman Hendrickx en tant que président du comité de direction de Dierickx Leys Private Bank. Une bonne occasion de découvrir la vision à long terme du nouveau PDG. Mais d’abord, nous lui avons demandé son état d’esprit à la veille du jour.

Comment vous sentez-vous alors que vous allez succéder à Herman Hendrickx et Marleen Dierickx ?
« C’est exaltant, bien sûr. Tous deux ont été très actifs au sein de la direction depuis très longtemps et ont suivi un parcours unique. C’est grâce à eux que nous sommes où nous en sommes aujourd’hui : après 120 ans, une private bank saine qui vise à poursuivre sa croissance. Sur la base des valeurs fortes de notre ADN.

C’est un véritable défi de succéder à deux personnes de cette envergure. Cependant, ils feront toujours partie du conseil d’administration. Par ailleurs, nous pouvons compter sur des collaborateurs de haut niveau, des experts passionnés par leur domaine et prêts à accorder une place centrale au client à tout moment. Nous avons de plus recruté deux nouveaux membres très expérimentés et très compétents pour le comité de direction. J’ai toute confiance en eux. »

Signes directrices stratégiques
En 2017, Filip Decruyenaere a rejoint l’équipe de direction de Dierickx Leys Private Bank, après un
exercice stratégique approfondi pour la banque qu’il a dirigé alors qu’il était encore consultant en stratégie financière chez Stratefy.

Cet exercice a été organisé quand il s’est avéré que Monique Leys envisageait de prendre sa retraite dans un proche avenir.

Voir plus loin, c’est rentable. Pour le client, mais aussi pour la banque.
« Il y a quelques années, j’ai appris à bien connaître la banque lors de l’exercice stratégique sur la vision à long terme. Nous avons ensuite longuement discuté avec les membres de la direction. Ils ont beaucoup insisté sur la préservation des valeurs, l’ADN de la banque. Entre-temps, ils m’ont vu à l’œuvre depuis quatre ans et ont aussi constaté l’impact des nouvelles lignes directrices. Selon moi, les bases sont solides. Leur confiance m’a encouragé à donner le maximum. »

Une équipe de direction renouveléem                                                                                                Filip Decruyenaere présidera un comité de direction adapté avec deux nouveaux visages (Kathleen De Lanoo et Luc Van den Broeck) et des compétences redistribuées. Il reste lui-même responsable des activités commerciales et du marketing, du trading et des conseils de placement, ainsi que de la gestion conseil. La responsabilité finale et la représentation s’y ajoutent.

« Kathleen De Lanoo sera responsable de la conformité, de la gestion des risques et des conseils fiscaux et juridiques. Luc Van den Broeck sera chargé de l’administration financière, de l’informatique et des ressources humaines. Et nous constatons que « la mayonnaise prend ».

Les deux nouveaux arrivants avec leurs compétences sont complémentaires avec les autres membres,
notamment sur le plan humain.

Sven Sterckx n’est certainement pas un nouveau venu. Avec ses 25 ans d’expérience dans la banque, il reste responsable des études, des analyses et de la gestion discrétionnaire. »

À propos de son style de leadership : « J’examine toujours beaucoup de points de vue, car j’aime avoir une image nuancée avant de prendre des décisions. Mais j’ai généralement une vision claire que je peux facilement défendre. »

Quels défis envisagez-vous pour la banque ?
Le nouveau PDG arrive à la tête d’une entreprise saine. Poursuivre cette belle histoire et, si possible, encore l’améliorer : c’est notre ambition. Certes, en pleine période de turbulences et dans un monde où le changement est la seule constante.

« Poursuivre la croissance est l’un des défis. Une croissance maîtrisée dans un monde de plus en plus
complexe où de nombreux acteurs (très différents) sont actifs et dans lequel nous voulons continuer à nous distinguer. Nous devons maintenir les aspects qui sont déjà bons. Mais il y a encore une marge de progrès. La continuité et l’innovation sont essentielles dans ce cadre.

Comme je l’ai dit, nous disposons de collaborateurs très compétents, avec beaucoup de connaissances et d’expérience. Nous sommes donc également confrontés à un autre défi : trouver de nouveaux talents du même niveau. Des personnes passionnées par les placements et qui accordent beaucoup d’attention aux clients.

Nous vivons dans un monde complexe. Et ce sera également le cas demain. Par conséquent, nous
devons rester attentifs à toutes les évolutions. Nous devons également suivre de près les innovations mises en place par les entreprises fintech. Nous voulons constamment prouver notre valeur ajoutée, tant dans la gestion du patrimoine que dans les relations avec les clients.

Par rapport aux grandes banques et aux grandes sociétés privées, nous sommes un acteur de niche, la « boutique » mettant l’accent sur l’expertise, une approche personnelle et un bon accompagnement. Et nous nous basons effectivement sur les besoins du client, et non sur des objectifs commerciaux souvent imposés par la direction. » 

Le client de demain
Encore un défi passionnant : apprendre à connaître le client de demain.

« Ce client appartient aux jeunes générations, comme les enfants et les petits-enfants de nos clients actuels. Qu’est-ce qui les intéresse, à quoi accordent-ils de l’importance ? Lors de la programmation de nos activités, nous tenons déjà compte de ce qui est pertinent pour les différentes générations. Nous élargissons également notre horizon géographique.

Actuellement, nos clients sont principalement situés à Anvers et en Flandre occidentale et orientale. Nous voulons étendre notre clientèle vers l’est. En tout cas, nous continuons à promouvoir la notoriété de notre marque.

Et nous travaillons à une croissance contrôlée. »

Cela impliquera une innovation en termes de produits ?
« Nous travaillons constamment sur ce point également. Nous vous en dirons plus dès que possible.
Nous constatons, par exemple, un intérêt croissant pour le private equity, l’investissement dans les
entreprises. Dans tous les cas, nous tenons à proposer, comme toujours, des produits transparents,
relativement simples, que notre client peut facilement comprendre. Nous évitons donc des produits structurés et complexes. Et nous continuons à sélectionner des actions. »

La banque s’intéresse aussi à la digitalisation. Des mesures innovantes ont déjà été mises en œuvre à cet égard ces dernières années. Cette voie sera résolument poursuivie. En effet, une approche personnelle peut tout à fait être combinée à des outils avancés et conviviaux. Les outils digitaux font partie du quotidien du « client de demain ».

« Grâce à ses connaissances et son expérience, Luc Van den Broeck nous aidera certainement dans cette voie. »

Comment allez-vous évaluer le succès de votre présidence ?
« Ne me prenez pas au mot, mais l’un des paramètres du succès est tout de même le temps que je passe assis sur cette chaise (rires). Non, avec une équipe comme la nôtre, nous ne pouvons que réussir. »

Une dernière question : avez-vous une devise personnelle ?
« J’aime assez ‘getting things done’.

Trop d’arguments expliquent généralement pourquoi quelque chose ne fonctionne pas. Une question
beaucoup plus intéressante est : qu’est-ce qu’il faut pour que cela fonctionne ?

Ce sont des questions sur lesquelles nous aimons nous concentrer, jour après jour. »

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