À partir du 1er janvier 2022, Luc Van den Broeck assumera les fonctions d’Herman Hendrickx en dehors de la présidence du comité de direction. En résumé, il s’agit du service d’administration financière, de l’informatique et des ressources humaines : des piliers importants pour la banque.
Un nouveau défi pour ce professionnel expérimenté qui a déjà parfaitement appris les ficelles du métier au cours de sa carrière dans différentes divisions de KBC, et plus récemment en tant que CFO de KBC Securities, la filiale boursière du groupe. Nous lui avons posé quelques questions.
Comment êtes-vous arrivé chez Dierickx Leys Private Bank alors que vous étiez un dirigeant
expérimenté chez KBC ?
« Je connais la plupart des banques privées compte tenu de mes précédentes activités. Je connaissais aussi Dierickx Leys Private Bank et j’en avais une bonne impression. Une petite banque, mais en pleine croissance, caractérisée par la culture des PME et l’atmosphère familiale, ce qui a attiré mon attention. Dans une entreprise de ce type, vous avez souvent plus d’impact, parce qu’elle est plus petite, vous pouvez aussi agir de manière plus rapide et flexible, et insuffler plus de dynamisme. J’étais donc particulièrement intéressé par cette opportunité. »
Qu’attendez-vous en particulier ?
« Un nouvel environnement, un rôle avec plus de esponsabilités, un contexte tout à fait nouveau ...
Je veux contribuer à poursuivre la croissance que la banque a déjà entamée. Depuis mon arrivée en
octobre, Herman Hendrickx et Marleen Dierickx (tous deux préparant leur départ à la retraite) ont déjà consacré beaucoup de temps à faciliter la transition. De cette manière, une très bonne base a été posée pour assurer la continuité. L’ambiance au sein du comité de direction est également très positive. Nous nous voyons chaque semaine et je peux dire que les rapports sont très bons et également prometteurs pour la période à venir. »
Votre domaine comprend l’administration financière, l’informatique et les RH. Qu’avez-vous prévu ?
« En matière d’informatique, deux projets importants sont en cours. Un premier projet concerne le remplacement de DL Online par un nouveau portail digital pour les clients. Ce projet est en bonne voie et les clients en verront les résultats en 2022.
Un deuxième projet, qui a été lancé récemment, concerne la digitalisation de l’administration des clients. Le but est d’automatiser un certain nombre de tâches qui sont actuellement effectuées manuellement. Ce sera plus facile pour nos clients. Nous simplifions également un certain nombre de processus internes.
L’amélioration de l’efficacité et les optimisations sont deux mots-clés pour la période à venir. De nombreux processus ont déjà été améliorés, d’autres doivent encore être abordés. Je pense, par exemple, à de nouvelles améliorations de l’efficacité dans l’administration financière, où une centralisation des activités avec des contreparties professionnelles a déjà eu lieu, mais où nous sommes également confrontés à un certain nombre de nouvelles exigences en matière de rapports.
Les collaborateurs devront donc assumer de nouvelles tâches. Nous proposons les formations nécessaires pour tous les nouveaux processus. »
Rester un employeur attrayant. Cela fait aussi partie de vos objectifs ?
« Oui, bien sûr. L’attention portée aux personnes est l’une des valeurs fondamentales de cette banque. La ’guerre des talents’ est réelle et la banque a une solide réputation d’expertise à défendre dans ce domaine. Nous ne pourrons poursuivre notre croissance fructueuse que si nous pouvons (continuer à) attirer et retenir des experts talentueux. Compte tenu d’un monde de plus en plus complexe.
Bien sûr, la croissance entraînera des changements. Rien de nouveau sous le soleil. Dierickx Leys a connu des changements constants au cours de ces 120 années et n’a jamais stagné. Très récemment, le passage d’une société boursière à une banque privée a également constitué une étape très importante que l’entreprise a franchie avec succès. Nous voulons maintenir cette dynamique. »
De nombreux changements digitaux sont-ils prévus ? Ou l’approche personnelle gagne-t-elle
encore en importance ?
« Ces deux aspects sont liés. C’est certain. J’oserais même dire que la mesure dans laquelle les deux
aspects sont combinés détermine notre succès. Il sera toujours important de maintenir un bon équilibre entre les deux. Cependant, la digitalisation est de plus en plus présente et le sera encore plus à l’avenir, pour les prochaines générations.
La grande force de la banque à l’avenir sera la même qu’aujourd’hui : l’approche personnelle, la relation à long terme avec les clients et la passion des placements. Qu’est-ce que j’ai découvert en peu de temps ? C’est que de nombreuses banques affirment accorder une place centrale au client. Mais ici, c’est vraiment le cas. Je retrouve cette valeur partout. »
Comment allez-vous évaluer votre succès dans cette nouvelle fonction ?
« Je veux faire en sorte que les nouvelles tâches et les nouvelles fonctions soient assumées sans difficultés. Par ailleurs, je veux surtout contribuer à la poursuite du succès de l’entreprise, en apportant des changements où et quand cela est nécessaire. Vous pouvez m’évaluer sur ces points (rires). »
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